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Les plantes contre les fibromes utérins

Les plantes contre les fibromes utérins


Les plantes contre les fibromes utérins

1. Pourquoi se tourner vers la phytothérapie ?

Les fibromes utérins (ou léiomyomes) touchent jusqu’à 70 % des femmes avant la ménopause. Les traitements conventionnels – médicaments hormonaux, embolisation, myomectomie, hystérectomie – sont efficaces, mais certaines patientes recherchent des options plus douces, compatibles avec une grossesse future ou adaptées à un contexte de ressources limitées. Plusieurs plantes étudiées en laboratoire, chez l’animal et parfois chez l’être humain montrent des effets antiprolifératifs, antifibrotiques ou hormonomodulateurs. Les six espèces ci‑dessous ressortent le plus souvent dans la littérature scientifique récente.

Traitement Naturel contre les Myomes


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2. Comment les plantes ont‑elles été retenues ?

Nous avons privilégié celles bénéficiant :
1. d’au moins une étude clinique ou préclinique publiée ;
2. d’un mécanisme d’action plausible (réduction de la prolifération cellulaire, induction de l’apoptose, modulation hormonale ou diminution de la matrice extracellulaire).

Avant toute cure, un avis médical est indispensable – surtout en cas d’anémie, de grossesse, de projet de fertilité ou de traitement en cours.


3. Thé vert (Camellia sinensis) – l’EGCG, référence clinique

L’épigallocatéchine gallate (EGCG), antioxydant majeur du thé vert, est le mieux documenté :

  • Essai randomisé chez 39 femmes : 800 mg/j d’extrait riche en EGCG pendant quatre mois a réduit le volume total des fibromes de 32 %, amélioré l’anémie et diminué la sévérité des symptômes par rapport au placebo (tandfonline.com, pubmed.ncbi.nlm.nih.gov).
  • Études in vitro/in vivo : inhibition dose‑dépendante de la prolifération, induction d’apoptose par régulation de PCNA, CDK4, BCL‑2/BAX et freinage de la voie NF‑κB (pubmed.ncbi.nlm.nih.gov, pmc.ncbi.nlm.nih.gov).

Conseils pratiques : compléments standardisés titrant 45‑50 % d’EGCG, 300‑800 mg/j, idéalement le matin pour éviter l’insomnie liée à la caféine. Déconseillé pendant la grossesse faute de données suffisantes.


4. Curcuma (Curcuma longa) – la curcumine et ses dérivés

La curcumine possède des effets anti‑inflammatoires et antiprolifératifs :

  • In vitro, 10‑15 µM de curcumine réduisent de 50 % la prolifération des cellules de fibrome et activent les caspases‑3/‑9 sans toucher le myomètre sain (fertstert.org).
  • Le terpène curcumol, issu du même rhizome, freine la voie p38 MAPK/NF‑κB et déclenche l’apoptose des cellules fibromateuses (pubmed.ncbi.nlm.nih.gov).

Posologie courante : 1‑2 g d’extrait (95 % curcuminoïdes) ou 500‑1 000 mg de curcumine micellisée, avec un repas gras ou de la pipérine pour optimiser l’absorption. Vigilance en cas de prise d’anticoagulants ou de calculs biliaires.


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5. Resvératrol – le polyphénol du raisin

Présent dans la vigne, l’arachide ou la renouée du Japon, le resvératrol (RSV) :

  • Modèle xénogreffe chez la souris : injections i.p. deux fois/semaine → diminution significative du volume tumoral et de l’expression de collagène, fibronectine et vimentine (mdpi.com).
  • In vitro, 10‑100 µM de RSV réduisent la viabilité des cellules de fibrome, induisent l’apoptose et freinent la voie Akt/β‑caténine.

Usage : 200‑500 mg/j de trans‑resvératrol, plutôt le soir (léger effet sédatif). Effets secondaires possibles : troubles digestifs mineurs.


6. Cyperus rotundus – l’amentoflavone traditionnelle

Rhizome phare de la médecine chinoise (« Xiang Fu ») et de la pharmacopée ouest‑africaine, Cyperus rotundus contient l’amentoflavone :

  • Chez le rat, fortes doses d’amentoflavone abaissent le coefficient utérin, les taux d’œstrogènes/progestérone et normalisent l’histologie du fibrome, avec une efficacité comparable au mifépristone témoin (pmc.ncbi.nlm.nih.gov, ajol.info).

On trouve des extraits secs titrés à 250‑500 mg, 1‑2 fois/j. Les données cliniques humaines manquent ; prudence pendant la grossesse.


7. Gattilier (Vitex agnus‑castus) – réguler la prolactine et la balance œstrogène/progestérone

Bien que peu étudié directement sur les fibromes, le gattilier régule la voie dopaminergique et réduit la prolactine ; il est traditionnellement utilisé pour les troubles du cycle :

  • Essai comparatif : efficacité similaire au bromocriptine pour l’hyperprolactinémie, avec moins d’effets indésirables (jsogp.net, ncbi.nlm.nih.gov).
  • Les diterpènes et la casticine agissent comme agonistes dopaminergiques, freinant la prolactine et modulant FSH/LH en fonction de la dose (pmc.ncbi.nlm.nih.gov).

Posologie : 20‑40 mg d’extrait sec/j dès le premier jour du cycle, trois mois minimum. À éviter en association avec une contraception hormonale sans avis médical.


8. Berbérine & Scutellaria barbata – inhibition de l’aromatase et de la prolifération

La berbérine, alcaloïde majeur de Scutellaria barbata (« Ban‑Zhi‑Lian »), montre :

  • Inhibition dose-dépendante de l’aromatase dans les cellules de fibrome, réduisant la production locale d’œstrogènes (mdpi.com, pmc.ncbi.nlm.nih.gov).
  • Blocage du cycle cellulaire via la diminution de PCNA, cycline E, COX‑2 et PTTG1 (intechopen.com).

Les extraits se prennent à raison de 300‑500 mg de berbérine 2‑3 fois/j, en cycles de 8‑12 semaines. Surveillance de la glycémie (effet hypoglycémiant) et des interactions médicamenteuses (CYP450).


9. Conseils intégratifs d’utilisation

ÉtapeRecommandations clés
QualitéChoisir des compléments certifiés (titrage en principe actif, analyses de contaminants).
DuréeLes études positives ≥ 3‑4 mois ; contrôler échographiquement la taille des fibromes tous les 6 mois.
AlimentationPrivilégier une diète anti‑inflammatoire (légumes verts, fruits rouges, oméga‑3) et limiter sucres raffinés & viandes transformées.
Hygiène de vieActivité physique modérée (≥ 150 min/semaine) et gestion du stress (yoga, cohérence cardiaque) potentialisent l’effet des plantes.
PrécautionsSuspicion de croissance rapide, douleurs aiguës, anémie sévère → consultation urgente.

10. Limites et précautions générales

  • La plupart des données sont précliniques ; seules EGCG et, dans une moindre mesure, la curcumine disposent d’essais humains.
  • Les plantes ne remplacent pas un suivi gynécologique ; elles s’inscrivent dans une approche globale, possiblement en pré‑ ou post‑opératoire pour réduire récidive et symptômes.
  • L’innocuité pendant la grossesse n’est quasiment pas documentée ; mieux vaut suspendre toute supplémentation dès qu’un désir d’enfant se précise.

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11. Conclusion (Les plantes contre les fibromes utérins)

Le thé vert, le curcuma, le resvératrol, Cyperus rotundus, le gattilier et la berbérine offrent des pistes naturelles pour freiner la croissance des fibromes ou atténuer leurs symptômes. Les mécanismes identifiés (apoptose, frein hormonal, réduction de la matrice extracellulaire) sont cohérents avec la physiopathologie de la maladie. Néanmoins, les preuves cliniques restent limitées ; un dialogue étroit avec votre gynécologue est essentiel pour intégrer ces plantes sans risque et évaluer objectivement leur efficacité au fil du temps.

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